En ce 32e dimanche du temps ordinaire
l’Europe commémore le centenaire de l’armistice qui a terminé un des plus graves conflits sur ce continent. On ne peut pas oublier plusieurs millions de victimes, des millions de veuves et d’orphelins. Le drame de la guerre a impliqué plusieurs pays, même ceux qui n’existaient pas à ce moment-là sur la carte géographique de l’Europe. Je pense à mes compatriotes qui ont dû participer à ce conflit sous les différents drapeaux après les partages de la Pologne à trois reprises (1772, 1793 et 1795) par l’Empire de Russie, le Royaume de Prusse et l’Empire d’Autriche. C’est en 1918 que la Pologne après 123 ans a reparu sur la carte de l’Europe. Mais à peine une vingtaine d’années plus tard un conflit encore plus grave a éclaté au sein de l’Europe dont les blessures n’étaient pas encore cicatrisées après la guerre 1914-18.
Cette histoire nous donne une très amère leçon et enseigne que la paix n’est pas un pat entre les adversaires ; la paix n’est pas seulement un pacte de non-agression ; elle ne commence pas sur un bout de papier mais plutôt dans le cœur de l’homme.
A l’occasion de l’armistice 1918 prions pour la paix dans le monde entier.
Père W.U.